Bonjour les Crécelles.
Je propose quelques chants susceptibles d'échauffer nos voix au début de nos répétitions.
Jean-Pierre R.
Automne.
Jacqueline Debatte - Francine Cockenpot - 1942
1. Colchiques dans les prés
Fleurissent, fleurissent
Colchiques dans les prés
C'est la fin de l'été
R. La feuille d'automne
Emportée par le vent
En rondes monotones
Tombe en tourbillonnant
2. Nuages dans le ciel
S'étirent, s'étirent
Nuages dans le ciel
S'étirent comme une aile
R.
instrumental
3. Châtaignes dans les bois
Se fendent, se fendent
Châtaignes dans les bois
Se fendent sous nos pas
R.
4. Et ce chant dans mon cœur
Murmure, murmure
Et ce chant dans mon cœur
Murmure le bonheur
R. (x2)
Le Loir-et-Cher.
Michel Delpech - Jean-Michel Rivat - Michel Pelay - 1977
1. Ma famille habite dans le Loir et Cher
Ces gens-là ne font pas de manières
Ils passent tout l'automne à creuser des sillons
À tourner des hectares de terre
Je n'ai jamais eu grand chose à leur dire
Mais je les aime depuis toujours
De temps en temps, je vais les voir
J'passe le dimanche dans l'Loir et Cher
R. Ils me disent, ils me disent
"Tu vis sans jamais voir un cheval, un hibou"
Ils me disent
"Tu viens plus, même pour pécher un poisson
Tu ne penses plus à nous
(On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue
On dirait que ça te gêne de dîner avec nous")bis
2. Chaque fois que je m'arrête dans le Loir et Cher
Ils ne m'laissent plus partir de chez eux
Je leur dis qu'il faut que je rentre sur Paris
Que je ne fais pas toujours ce que j'veux
Et qu'il faut que j'trouve encore un poste d'essence
Que j'n'ai pas l'temps d'finir ma bière
Que je reviendrai un de ces dimanches
Passer la nuit dans le Loir et Cher
R.
F. (On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue
On dirait que ça te gêne de dîner avec nous)bis
Ce n'est rien.
Etienne Roda-Gil - Julien Clerc - 1971
1. Ce n'est rien
Tu le sais bien le temps passe
Ce n'est rien
Tu sais bien
Elles s'en vont comme les bateaux
Et soudain
Ça revient
Pour un bateau qui s'en va
Et revient
Il y'a mille coquilles de noix
Sur ton chemin
Qui coulent et c'est très bien
R. Et c'est comme une tourterelle
Qui s'éloigne à tire d'ailes
En emportant le duvet
Qu'était ton lit
Un beau matin
Et ce n'est qu'une fleur nouvelle
Et qui s'en va vers la grêle
Comme un petit radeau frêle sur l'océan
2. Ce n'est rien
Tu le sais bien le temps passe
Ce n'est rien
Tu sais bien
Elle s'en vont comme les bateaux
Et soudain
Ça prévient
Comme un bateau qui revient
Et soudain
Il y'a mille sirènes de joie
Sur ton chemin
Qui résonnent et c'est très bien
R. Et ce n'est qu'une tourterelle
Qui revient à tire d'ailes
En emportant le duvet
Qu'était ton lit
Un beau matin
Et ce n'est qu'une fleur nouvelle
Et qui s'en va vers la grêle
Comme un petit radeau frêle sur l'océan
3. instrumental
.
.
.
.
.
Ça prévient
Comme un bateau qui revient
Et soudain
Il y'a mille sirènes de joie
Sur ton chemin
Qui résonnent et c'est très bien
R. Et ce n'est qu'une tourterelle
Qui r'viendra à tire d'ailes
En rapportant le duvet
Qu'était son nid
Un beau matin
Et ce n'est qu'une fleur nouvelle
Et qui s'en va vers la grêle
Comme un petit radeau frêle sur l'océan
Rame.
Alain Souchon - Laurent Voulzy - 1977
1. Pagaie, pas gai, sur cette vieille Loire
Pagaie, pas gai, t'arriveras null'part
Héron, héron, là-haut, guetteur, vois-tu, vois-tu ailleurs
2. Bout d'bois, bout d'bois, beau caoutchouc
Flotte-moi, flotte-moi, plus loin qu'chez nous
Baignoire, baignoire, tu m'as menti, ailleurs, ailleurs c'est comme ici
R. Rame, rame, rameurs, ramez
On n'avance à rien dans c'canoë
Là-haut, on t'mène en bateau
Tu n'pourras jamais tout quitter, t'en aller, tais-toi et rame.
3. instrumental, je m'en vais, mais l'eau est lasse.
Chaumont, Langeais, à peine Amboise.
Amour, cordon, ficelle serrée, lâchez, lâchez, je veux m'en aller.
R. (x5) (en canon à partir du deuxième)
S'asseoir par terre.
Alain Souchon - Alain Souchon - 1976
R. Tu verras bien qu'un beau matin fatigué
J'irai m'asseoir sur le trottoir d'à côté
Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi
Assis par terre comm’ça
1. Le temps d'un gin et d'un film à la télé
On s'retrouve à vingt-huit balais
Avec dans le cœur plus rien pour s'émouvoir
Alors pourquoi pas s'asseoir ?
R.
2. D'puis l’temps qu'on est sur l'pilot'automatique
Qu’on n’fait pas nos parol'et pas not’musique
On a l’vertige sur nos grand'jambes de bazar
Alors pourquoi pas s'asseoir ?
R.
3. J'appuie sur la gâchette accélérateur
Y’a qu’des ennemis dans mon rétroviseur
Au-d'ssus d’cent quatre-vingts je perds la mémoire
Alors pourquoi pas s'asseoir ?
R.
4. La nuit je dors debout dans un R.E.R.
Dans mon téléphone tu sais j'entends la mer
Y’a pas l’soleil dans ma télé blanche et noire
Alors pourquoi pas s'asseoir ?
R. (x2)
Le patineur.
Etienne Roda-Gil - Julien Clerc - 1972
1. Dans une ville où je passais...
Bien au nord du mois de Juillet,
Sur un grand lac, un lac gelé,
Un homme en noir glissait, glissait.
Il avait un drôle d'habit noir
Qui avait dû faire les grands soirs
De l'Autriche et de la Hongrie,
Quand elles étaient réunies.
R. C'était un échassier bizarre.
Il ne sort pas de ma mémoire.
Sur une jambe et jusqu'au soir,
Il glissait là sur son miroir...
Il patinait, il patinait...
Sur une jambe, il patinait.
2. Et puis la nuit est arrivée.
Il lui a fallu s'arrêter
Car les enfants devaient rentrer.
Le spectacle était terminé.
Une belle femme aux cheveux blancs
Est venue vers lui, gentiment,
Mettre une canne dans sa main
Et un grand manteau sur ses reins.
R.
F. Dans une ville où je passais...
Bien au nord du mois de Juillet,
Sur un grand lac, un lac gelé,
Un homme en noir boîtait, boîtait...
Il patinait, il patinait, il patinait...
Sur une jambe il patinait