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Partage d'émotions en chansons

Partageons les chants qui nous touchent, pour le plaisir de les écouter et peut être un jour de les interpréter ensemble.

Jean-Pierre R.


Kusimama

Jim Papoulis

1. Kusi mama

Mimikusi mama III III

Na upendo

Mimikusimama III III

Na tamaini

Mimikusimama III III

Na upendo

 

2. Matoto karibu dunia

Matoto karibu dunia

Mimikusi mama ho ho ho ho

Na upendo si mama

Mimikusi mama ho ho ho ho

Na tamaini si mama ha ha ho

Mimikusi mama ho ho ho ho

Na upendo

 

3. Matoto karibu dunia

Matoto karibu dunia

Matoto ni kani  wa dunia

Mimikusimama

Mimikusimama mama

Matoto ni kani  wa dunia

Mimikusimama

Mimikusimama ya ya ya ya ya ya he

 

4. Mimikusi mama

Na upendo si mama

Mimikusimama

Na tamaini si mama ha ha ho

Mimikusimama ho ho ho ho

Na upendo

 

 

 

 

5. Matoto karibu dunia

Matoto karibu dunia

Here are stead III

On the earth he ho

Standing tall III

On the earth he ho

instrumental

 

6. Mimikusi mama ho ho ho ho

Na upendo si mama

Mimikusi mama ho ho ho ho

Na tamaini si mama ha ha ho

Mimikusi mama ho ho ho ho

Na upendo

 

F. Mimi kusi mimi kusi mama



Le vieux.

François Béranger - 1973

1. Combien d'entre nous ont vu

Le vieux qui passe dans la rue ?

Épouvantail tout gris

Que la cité a exclu

Les rues, les gens et le monde

Vont bien trop vite pour lui

Dans ses yeux absents d'enfant

Ne pass'que l'effroi du temps

 

R. Pour descendre et remonter

Six étages d'escaliers

Il faut l'éternité

Quelle faute a-t-il pu commettre

Le vieux tout gris qui traîne

Ses vieux membres rassis ?

 

2. Combien d'entre nous ont fait

Quoi que ce soit de palpable

Un geste, un mot, un sourire

Pour le raccrocher à nous ?

La vieillesse nous fait frémir

On ne veut pas croire au pire

Nos yeux ne retiennent d'elle

Qu'une image irréelle

 

R. Mon vieux à moi, tous les mois

Va à tout petits pas

Empocher sa pension

Il se ménage au retour

Un détour insolite

Chez le glacier du coin

 

3. Quand je serai vieux et tout seul

Demain ou après demain

Je voudrais comme celui-là,

Au moins une fois par mois

Avec mes sous, si j'en ai

M'acheter une glace à deux boules

Et rêver sur leur saveur

A un monde rempli d'enfants

 

R. Mais peut-être que pour nous

Nous les vieux de demain

La vie aura changé

En s'y prenant maintenant

Nous-mêmes et sans attendre

A refaire le présent

4. Je donne à ceux qui sourient

Et qu'ont bien l'droit de sourire

Rendez-vous dans vingt, trente ans,

Pour reparler du bon temps.

instrumental



La complainte du phoque en Alaska.

Michel Rivard - Michel Rivard - 1974

1. Cré-moé, cré-moé pas

Quèqu'part en Alaska

Y a un phoque qui s'ennuie en maudire

Sa blonde est partie

Gagner sa vie

Dans un cirque aux États-Unis

Le phoque est tout seul

Y r'garde le soleil

Qui descend doucement sur le glacier

Y pense aux États en pleurant tout bas

C'est comme ça quand ta blonde t'a lâché

 

R. Ça n'vaut pas la peine

De laisser ceux qu'on aime

Pour aller faire tourner

Des ballons sur son nez

Ça fait rire les enfants

Ça n'dure jamais longtemps

Ça n'fait plus rire personne

Quand les enfants sont grands 

2. Quand le phoque s'ennuie

Y r'garde son poil qui brille

Comme les rues de New York après la pluie

Il rêve à Chicago, à Marilyn Monroe

Il voudrait voir sa blonde faire un show

instrumental

 

3. C'est rien qu'une histoire

Je peux pas m'en faire accroire

Mais des fois j'ai l'impression que c'est moé

Qu'est assis sur la glace

Les deux mains dans la face

Mon amour est partie pis j'm'ennuie

R. Ça n'vaut pas la peine

De laisser ceux qu'on aime

Pour aller faire tourner

Des ballons sur son nez

Ça fait rire les enfants

Ça n'dure jamais longtemps

Ça n'fait plus rire personne

Quand les enfants sont grands

 

F. Ça n'vaut pas la peine

De laisser ceux qu'on aime

Pour aller faire tourner

Des ballons sur son nez



L'île Hélène.

Claude Nougaro - Yvan Casar - 2000

1. Assis sur un banc devant l’océan

Devant l’océan égal à lui-même

Un homme pensif se masse les tifs

Interrogatif, à quoi pense-t'il

A quoi pense-t'il livré à lui même

Il pense à son île, son île Hélène

Est-ce que l’île l’aime

 

2. Assis sur un banc devant l’océan

L’océan jamais tout à fait le même

Dans le bruit lascif autour des récifs

Que la vague enchaîne

A quoi rêve-t’il l’éternelle bohème

Il rêve à une île dont le littoral

A le pur profil de l’amour total

instrumental

 

3. Assis sur un banc devant l’océan

Devant globalement la Terre tout entière

Qui jamais n’enterre ses haches de guerre

Ou si peu, si guère que c’est faire semblant

Il pense que le vent fraîchit sur sa joue

Il pense que l’amour sait vous mettre en joue

Ban Ban Ban

4. Il pense surtout devant l’océan

Bel esclave bleu qui remue ses chaînes

Il pense à son île, à son île Hélène

Est-ce que l’île l’aime

Pense-t-elle à son il ?

instrumental



La tendresse.

Noël Roux - Hubert Giraud - 1963

1. On peut vivre sans richesse

Presque sans le sou

Des seigneurs et des princesses

Y'en a plus beaucoup

Mais vivre sans tendresse

On ne le pourrait pas

Non, non, non, non

On ne le pourrait pas

 

2. On peut vivre sans la gloire

Qui ne prouve rien

Etre inconnu dans l'histoire

Et s'en trouver bien

Mais vivre sans tendresse

Il n'en est pas question

Non, non, non, non

Il n'en est pas question

 

R. Quelle douce faiblesse

Quel joli sentiment

Ce besoin de tendresse

Qui nous vient en naissant

Vraiment, vraiment, vraiment

3. Le travail est nécessaire

Mais s'il faut rester

Des semaines sans rien faire

Eh bien... on s'y fait

Mais vivre sans tendresse

Le temps vous paraît long

Long, long, long, long

Le temps vous parait long

 

4. Dans le feu de la jeunesse

Naissent les plaisirs

Et l'amour fait des prouesses

Pour nous éblouir

Oui mais sans la tendresse

L'amour ne serait rien

Non, non, non, non

L'amour ne serait rien

 

5. Quand la vie impitoyable

Vous tombe dessus

On n'est plus qu'un pauvre diable

Broyé et déçu

Alors sans la tendresse

D'un cœur qui nous soutient

Non, non, non, non

On n'irait pas plus loin

R. Un enfant vous embrasse

Parce qu'on le rend heureux

Tous nos chagrins s'effacent

On a les larmes aux yeux

Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu…

 

6. Dans votre immense sagesse

Immense ferveur

Faites donc pleuvoir sans cesse

Au fond de nos cœurs

Des torrents de tendresse

Pour que règne l'amour

Règne l'amour Jusqu'à la fin des jours



Marie-Jeanne-Gabrielle.

Louis Cappart - Louis Cappart - 1981

R. Marie-Jeanne-Gabrielle

Entre la mer et le ciel

Battu par tous les vents

Au raz de l'océan

Ton pays s'est endormi

Sur de belles légendes

Illuminant son histoire

Gravées dans la mémoire

Des femmes qui attendent

Les marins d'île de Sein

 

1. Raconte-nous l'enfant que tu étais

Courant du sable fin aux galets

Parle-nous de ces jeunes gens

Sautant les feux de la Saint-Jean

On pouvait croire au paradis

En ce pays

Chante-nous si tu t'en souviens

Pour passer le Raz de Sein

Le cantique à Sainte-Marie

Qu'on ne chante qu'ici !

 

R.

2. La peine et l'ennui, de l'automne à l'été

On ne vit qu'au rythme des marées

De la naissance au grand Sommeil

Règne le flambeau de la Vieille

On mêle la cannelle

Au parfum des chandelles

On dira pour embarrasser

La mort : "Joie aux Trépassés"

Car sur cette terre fidèle

Les âmes vont au ciel

 

R.

 

3. Quand le jour s'achève

Au-dessus de la grève

Sur la pierre écorchée de l'île

On croit voir au fond de la brume

Comme des feux qu'on allume

Ou la barque ensorcelée

Qui apparaît

Menaçante, elle vient jeter

La peur sur les naufragés

Et le noir habille la vie

Des femmes du pays

 

R.

 

 

4. La vie a changé sur le court chemin

Du Nerroth à Saint-Corentin

On ne reste plus très longtemps

Isolé du continent

Même les Anciens ne reviennent

Qu'au printemps

Et la mer a tourné le dos

Aux pêcheurs des temps nouveaux

Elle entraînera les marins

Loin de l'île de Sein

 

F. Marie-Jeanne-Gabrielle

Entre la mer et le ciel

Battu par tous les vents

Au raz de l'océan

Ton pays s'est endormi

Il garde son histoire

Au plus profond des mémoires

Et l'on dit à Paris

Qu'il est beau le pays

Des marins d'île de Sein



Le Chat botté.

Thomas Fersen - 2004

1. Je travaille au Chat botté

Dans le centre-ville,

Je vends l'hiver et l'été,

des mules en reptile

C'est mon destin je suppose,

J'ai quinze ans d'maison,

Ca sent pas toujours la rose,

C'est le reblochon

Dans le cas de cette fillette

Qui tend son pied droit,

Son prénom doit être Berthe,

Pointure 43.

Il est l'heure de mon sandwich

Mais je n'ai plus faim

Asphyxié par une péniche,

Telle sera ma fin. 

 

R. On ne veut plus les quitter

Quand on les enfile

Essayer c'est adopter

Les mules en reptile

2. Je surveille au Chat botté

Derrière mes lentilles,

Au rayon des nouveautés,

Une longue fille,

Elle regarde les savates

Et puis finalement

Elle me dit qu'elle convoite

Les mules en serpent.

Elle me confie son pied nu

Comme à une sœur.

Il est fin, petit, menu,

Bref, sans épaisseur.

Je le respire, je le flaire,

Enfin je le hume,

Je voudrais mettre sous verre

Ce qui le parfume.

 

R.

 

3. Jamais eu au Chat botté

Cette démangeaison,

Cette envie de bécoter

En quinze ans d' maison,

Je repousse l'idée sotte,

L'idée saugrenue,

L'idée d' proposer la botte

A cette inconnue,

Quand soudain le carillon

Annonce la nuit

Et pareille à Cendrillon,

La fille s'enfuit

Me laissant désappointé,

La mule à la main,

Elle s'enfuit du Chat botté,

Passe son chemin.

 

R.

4. J'me faufile dans la réserve

J'entrouvre la boîte,

Tout le parfum que conserve

la pantoufle droite

Me traverse les narines,

Dilate mon cœur,

Me réchauffe la poitrine

Comme une liqueur.

Moi qui avais le bourdon,

J'ai la chair de poule,

Et même la chair de dindon

Quand j'éteins l'ampoule,

Il me semble être avec elle,

Elle à mes côtés,

Je rêve d'une vie nouvelle

Loin du Chat botté

 

R. (x2)



Burn.

Postmodern jukebox 2014 -

BRENT MICHAEL KUTZLE, RYAN B TEDDER, NOEL PATRICK ZANCANELLA, GREGORY ALLEN KURSTIN, ELENA JANE GOULDING 

1. We, we don't need to worry about nothing

Cause we got the fire and we're burning one hell of a something

They, they gonna see us from outer space, outer space

Light it up like we're the stars of the human race, human race

 

R. When the lights turned down they don't know what they heard

Strike a match, play it loud giving love to the world

We'll be raising our hands shining up to the sky

Cause we got the fire, fire, fire

Yeah we got the fire fire fire

And we gonna let it burn burn burn

We gonna let it burn burn burn

We gonna let it burn burn burn

We gonna let it burn burn SSSS

2. We don't want to leave no we just gonna be right now

And what we see is everybody's on the floor acting crazy getting lurker to turn the lights out

Musics on, I'm waking up we stop the vibe and we bump it up and it's over now

We got the love there's no sleeping now no sleeping now

 

R. When the lights turned down they don't know what they heard

Strike a match play it loud giving love to the world

We'll be raising out hands shining up to the sky

Here we got the fire, fire, fire

Yeah we got the fire, fire, fire

And we gonna let it 


3. instrumental

We can light it up up up so they can put it out out out

We can light it up up up so they can put it out out out

We can light it up up up so they can put it out out out

We can light it up up up so they can put it out

 

R. When the lights turned down they don't know what they heard

Strike a match play it loud giving love to the world

We'll be raising our hands shine it up to the sky

Cause we got the fire, fire, fire

Yeah we got the fire fire fire

And we gonna let it burn burn burn burn

When the lights turned down they don't know what they heard

Strike a match play it loud giving love to the world

We'll be raising our hands shining up to the sky

Cause we got the fire fire fire

Yeah we got the fire fire fire SSSS

 



Le Carrosse

Henri Comtet - Mireille Hartuch - 1958

1. On allait ensemble à l'école communale

C'était le gamin qui n'jouait jamais

Il avait la tête au milieu des étoiles

Nous les chefs indiens, il nous ignorait

 

R. Il attendait son carrosse

Il attendait ses chevaux

Tablier noir, cheveux en brosse

On l'appelait Monsieur Carabosse

Il s'inventait des baronnes

Qui visitaient son château

Et pour promener sa bonne

La bonne Yvonne

Il attendait son carrosse

Il attendait ses chevaux

2. Je l'ai retrouvé dans la rue de Courcelles

Alors qu'il vendait des pierres à briquet

Il se baladait couronné d'étincelles

Comme un Louis XIV après un banquet

 

R. Il attendait son carrosse

Il attendait ses chevaux

Très fier de lui et de ses noces

Avec la fille d'un roi d'Écosse

Elle était là sans couronne

Pour amuser les badauds

C'était toujours sa bonne

La bonne Yvonne

Il attendait son carrosse

Il attendait ses chevaux

3. Et le temps passait et chambardait la terre

On démolissait, on rebâtissait

La fortune passait dans un bruit de tonnerre

Lui, vendait toujours ses pierres à briquet

 

R. Il attendait son carrosse

Il attendait ses chevaux

C'est merveilleux un rêve de gosse

Quand on y croit de toutes ses forces

Et Cendrillon en personne

Dormait le soir au château

C'était toujours sa bonne

La bonne Yvonne

Il attendait son carrosse

Il attendait ses chevaux ...


Soirée de fin de saison.

Samedi 1er juillet 2022, chez Jean-Marc et Sophie.